6 astuces pour que les repas avec les enfants se passent mieux
Des trucs plus efficaces que la menace de ne pas donner de dessert!
Trucs et Bricolages
Dans certains foyers qui abritent des enfants, les repas sont parfois source de conflits et de débats presque sans fin. Plusieurs parents les anticipent avec appréhension! Personne n’aime se battre avec sa progéniture, user de chantage et de promesses, perdre patience…
Si c’est le souper en famille vous crée des maux de têtes et que vous ne voyez pas le bout du tunnel, lisez ces quelques de Joanna Faber et Julie King dans le livre « Parler pour que les tout-petits écoutent ».
Pour ne pas nuire au sens naturel de la satiété (la sensation de faim) et éviter que le souper ne se transforme en épreuve, il faut éviter:
1. d’insister pour que l’enfant finisse absolument son assiette(cela cause la perte des repères de satiété).
2. d’offrir et de promettre un dessert comme récompense ou de le refuser si l’enfant ne mange pas son repas (c’est de la manipulation et de la violence ordinaire qui installe un rapport de force et diminue l’estime de soi des enfants)
3. de préparer seulement les repas réclamés par l’enfant (l’adulte doit continuer à proposer des aliments diversifiés et sains, car le cerveau est accro au gras et au sucre)
4. d’étiqueter l’enfant comme étant « difficile » ou « capricieux » (les étiquettes qui cristallisent un état)
5. de crier et d’exprimer de la colère (ce qui associera les repas à des émotions désagréables).
6 conseils pour des repas plus harmonieux :
1. Accueillir les émotions de l’enfant
En disant par exemple: « Même si tu aimes habituellement le poulet, je comprends que tu n’en aies pas envie aujourd’hui »
2. Proposer des choix
On peut poser une assiette vide devant l’enfant et lui proposer de se servir la quantité qu’il veut, ou de la lui servir s’il n’en est pas encore capable.
On peut servir les aliments séparément, pour laisser l’enfant faire des choix.
3. Cacher les tentations
On suggère de laisser les boissons sucrées et la confiserie hors de vue des enfants.
4. Rendre l’enfant responsable
En faisant participer l’enfant à l’achat des aliments, à la préparation des plats et à la mise en place de la table, il sera encore plus engagé et aura plus envie de goûter à ce qu’il a contribué à cuisiner.
5. Donner de l’information
On explique à l’enfant que les goûts changent et qu’il se peut qu’il aime plus tard un aliment qu’il n’aime pas aujourd’hui. On lui laisse la porte ouverte en lui disant « Tu pourras goûter quand tu seras prêt ».
6. Faire preuve d’humour!
On peut imiter un personnage amusant, faire parler les légumes… C’est toujours plus facile quand on s’amuse!