Un artiste vend une banane collée au mur pour la coquette somme de 120 000$!

C’est sûrement le fruit le plus luxueux acheté ces dernières années.  À la foire d’art contemporain Art Basel qui s’est tenue cette semaine à Miami, « l’oeuvre » The Comedian, de l’artiste italien Maurizio Cattelan a trouvé preneur pour pas moins de 120 000$!

Et on parle d’un véritable fruit! Il n’est pas en platine ou en diamants. Il n’est même pas encadré dans du bois d’ébène.  Il s’agit d’une banane collée sur un mur avec du « duct tape »!

Il existe en fait trois exemplaires de cette oeuvre, dont le créateur est aussi connu pour a sculpture du pape Jean-Paul II terrassé par une météorite, sa toilette en or et sa d’Adolf Hitler agenouillé.

Toutes les productions artistiques de Cattelan se veulent provocatrices et ont en commun de raviver la question de la définition de l'art.

Le fondateur de la galerie qui représente Maurizio Cattelan, Emmanuel Perrotin, affirme qu’une caméra a été installée près de l’œuvre afin d’enregistrer les réactions des gens qui visitaient l’exposition.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des internautes ont publié des égoportraits (selfies) devant la banane iconique et le mot-clic (hashtag) #cattelan est tout de suite devenu très populaire, avec des centaines de millers de publications. Depuis, plusieurs personnes se sont amusées à publier des photos d’aliments divers (croissant, citron, pot de Nutella) collés sur un mur.

Pour Emmanuel Perrotin, qui travaille avec l’artiste depuis 27 ans, « Maurizio est un pur génie. Il nous force à remettre en question la façon dont nous donnons de la valeur aux biens de consommation ».

Au niveau du processus artistique, il faut savoir qu’avant de choisir d’utiliser une vraie banane, l’artiste a essayé des bananes composées de différents matériaux, comme la résine et le bronze.

On conseille aux acheteurs de cette fameuse banane et à toutes les personnes qui voudront tenter de reproduire The Comedian de remplacer leur banane tous les 7 jours.

Sinon, l’oeuvre pourrait sûrement être rebaptisée « Mouches à fruits »…

Une chose est certaine, peu d'oeuvres ayant coûté si peu en matériaux ont su faire réaliser autant de profits à leurs artistes!