16 caractéristiques insolites qui sont génétiques
Vos parents vous on peut-être légué sans le savoir plus d'habitudes, de réactions physiques et de comportements que vous ne le pensez!
Trucs et Bricolages
Nos traits de caractères et nos habitudes sont-ils innés ou acquis? Est-ce une question d’éducation et d’expériences ou la générique a-t-elle un rôle à jouer dans plus de sphères de notre vie qu’on ne le pense?
Lisez ce qui suit et vous risquez d’être étonné.e d’apprendre ce que vos parents vous ont légué
1. L'(in)tolérance à la douleur
Les personnes qui ont les cheveux roux n’ont pas hérité de la chevelure de leurs parents. Par contre, ils ont obtenu leur tolérance à la douleur, qu’ils endurent plus que les gens bruns ou blonds.
Une série d’études qui a été menée par des chercheurs danois de l’Université d’Aalborg a révélé que les personnes rousses étaient moins sensibles à la douleur quand on leur injecte de la capsaïcine (la composante active du piment).
Les roux peuvent donc mieux tolérer les aliments épicés et aussi, l’inconfort d’une piqûre d’épingle. Toutefois, d’autres recherches démontrent que les 2% des personnes rousses dans le monde sont plus sensibles au froid et moins sensibles aux anesthésiques injectables.
2. Aimer ou détester le gym
Des chercheurs de l’Université de Géorgie ont déjà tenté d’identifier les gènes spécifiques qui influencent l’intérêt pour l’activité physique.
Ils ont proposé des résultats préliminaires qui suggère que les gens pourraient posséder un gène qui interfère avec la libération de dopamine, ce neurotransmetteur de bien-être qui régule les centres de plaisir et de récompense de du cerveau.
Ce gène, ainsi que la personnalité de quelqu’un, affectent son envie naturelle d’être actif ou pas.
3. Le goût du café
La manière dont le corps métabolise la caféine peut être transmise génétiquement. Des scientifiques ont publié une étude dans la revue Scientific Reports. Il y ont comparé les buveurs de café en Italie et aux Pays-Bas et ont constaté que les gens qui avaient un gène PDSS2 plus développé disaient boire moins de café.
Les spécialistes pensent donc que ces personnes métabolisent la caféine plus lentement. Donc, elles auraient besoin d’en boire moins pour se sentir heureuses et éveillées.
4. Une tendance à l’nfidélité
Des recherches menées sur les pinsons zébrés ont révélé que certains mâles possédaient un «gène séducteur» (soit, une variante du gène DRD4 à la recherche de sensations fortes). Mais la génétique féminine ne serait pas épargnée non plus. On a découvert qu’une mutation sur le gène du récepteur de la vasopressine peut affecter la confiance, l’empathie et la liaison.
Les gènes ne contrôlent pas tout, bien sûr. On a toujours le choix de franchir ou non le pas de l’infidélité. Mais il semblerait que pas mal de gens héritent de traits menant à ce genre d’impulsion.
5. L’agressivité pendant l’enfance
Avoir des enfants plus agités que la moyenne n’est peut-être pas dû à l’éducation qu’ils reçoivent. La génétique peut jouer son rôle ici aussi!
D’après une recherche qui a été publiée dans Psychological Medicine, les comportements irritants et agressifs (par exemple, mordre et donner des coups de pied) pendant la petite enfance ont sont plus liés à l’héritage génétique qu’à l’environnement ou à la famille.
Cependant, une autre étude a démontré que, même si l’agression précise est potentiellement héréditaire, on peut changer cela en bas âge. Après 6 ans, ce sont plus les facteurs environnementaux et familiaux qui influencent le comportement de l’enfant.
6. La confiance en soi
Une étude de l’Université de l’Arizona, qui a porté sur des jumeaux, à démontré que la confiance est héréditaire à 30%.
La méfiance toutefois elle, provient des expériences antérieures négatives. La méfiance n’est pas héréditaire et semble être principalement acquise socialement.
7. Avoir le dent sucrée
Une étude qui a été effectuée par des chercheurs de l’Université de Guelph a montré que près de 80% des enfants d’âge préscolaire sont porteurs d’au moins un des génotypes qui incite à grignoter des sucreries plutôt que des légumes.
Une autre étude, qui a été publiée dans Chemosensory Perception, s’est penchée sur une variation du gène du récepteur du goût TAS2R38, qui fait que certains légumes comme le choux de Bruxelles et le chou frisé ont un goût plus amer pour certaines personnes. Les gens qui ne goûtent pas ce goût amer mangeraient plus de légumes, soit 200 portions de plus annuellement.
8. Les habitudes d’éveil et de sommeil
On peut être qualifié de lève-tard ou de couche-tôt. Et selon une étude de 2019, la génétique influence ici aussi.
Les humains peuvent être génétiquement prédisposés à être matinaux ou nocturnes.
Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé les données de près de 700 000 candidats qui avaient partagé leurs informations avec des banques génétiques.
C’est plus de 351 taches qui ont été trouvées sur le génome qui influence les habitudes d’éveil et de sommeil.
7. Les mains moites
Avoir les mains moites souvent ne serait pas seulement une question de stress. Quand ce problème est excessif et chronique, ça peut être une question d’ADN.
Des chercheurs de l’UCLA ont découvert que les deux tiers des patients qui souffrent d’hyperhidrose («syndrome des paumes en sueur»), ont des antécédents familiaux. Toutefois, un individu n’a que 28% de chances d’hériter de ce trait si l’un de ses parents en souffre. Donc, d’autres gènes peuvent également influencer cette réaction.
8. Des expressions faciales distinctives
On a tendance à penser que, quand on a passé beaucoup de temps avec nos parents, on a tendance à imiter inconsciemment leurs expressions. Mais le regard sérieux de maman que vous avez aussi ne vient pas de là.
Une étude qui a porté sur des personnes aveugles et leurs proches voyants a révélé que ces personnes partageaient des expressions faciale similaires. Cela incluait même les proches séparés à la naissance qui ne s’étaient rencontrés que des années plus tard.
9. Éternuer à la lumière
Ça peut sembler étrange, mais certaines personnes vivent avec le syndrome ACHOO (Autosomal Dominant Compelling Heliopathic Outburst). Les gens qui en sont affectés éternuent quand ils voient voient soudainement des lumières vives. (Par exemple, si elles sortent d’une salle obscure pour se retrouver dans un endroit bien éclairé ou ensoleillé).
Si l’un des deux parents en est atteint, l’enfant a 50% de chances de l’avoir aussi.
10. L’insomnie
L’insomnie n’est pas seulement causée par le stress de la journée.
Une équipe internationale de chercheurs a récemment identifié 7 gènes qui mettent les personnes à risque d’insomnie.
Les scientifiques ont aussi trouvé un fort chevauchement génétique avec les troubles anxieux, la dépression et le névrosisme.
11. La manque d’optimisme
On a découvert que le gène OXTR pourrait être responsable du fait qu’on puisse manquer d’optimisme. Ce gène affecte le récepteur de l’ocytocine, l’hormone de l’amour, de l’épanouissement, de l’attachement et du développement de l’être humain.
D’après une étude publiée dans PNAS, les gens présentant une certaine variation de ce gène sont moins optimistes, ont une estime de soi plus faible et ressentent moins de maîtrise personnelle que les personnes présentant une variation tierce.