8 entreprises québécoises où on peut acheter des masques
On ne le répétera jamais assez: pour lutter contre la propagation de la COVID-19, rien ne vaut le lavage des mains et la distanciation sociale. Mais maintenant le Canada et les États-Unis, comme d’autres pays recommandent aussi le port du masque non médical pour les déplacements à l’extérieur.
Trucs et Bricolages
On ne le répétera jamais assez: pour lutter contre la propagation de la COVID-19, rien ne vaut le lavage des mains et la distanciation sociale. Mais comme maintenant le Canada et les États-Unis, comme d’autres pays, recommandent aussi le port du masque non médical pour les déplacements à l’extérieur, peut-être êtes-vous à la recherche d’endroits pour vous en procurer.
Depuis le début de la crise du coronavirus, plusieurs entreprises québécoises ont décidé de produire des masques. Pour vous aider à magasiner les vôtres, en voici 8.
Située à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean, cette entreprise familiale bien établie est spécialisée dans la confection de vêtements de travail et d’hiver.
Afin de garder une partie de ses 25 employés au travail en cette période difficile, elle s’est lancée dans la fabrication de masques non chirurgicaux.
La directrice générale de Polaire +, Cindy Dufour, est très fière de son équipe, qui parvient à produire dans les 800 masques quotidiennement.
À l’heure actuelle, la production de l’entreprise jeannoise approche les 9000 masques, qui sont fabriqués en polyester. Leurs coûts varient entre 9,99 $ (taille enfant) et 11,99 $ (taille adulte).
Cette entreprise du Saguenay mène sa barque depuis six ans. Sa spécialité: les uniformes pour le personnel infirmier et de coiffure et esthétique.
Brenda Gagnon, sa propriétaire, a adapté sa production afin de répondre à la demande de sa clientèle en situation de pandémie.
Chez L'Unyk création en ce moment, cinq couturières confectionnent des bandeaux avec boutons pour réduire la pression des élastiques sur les oreilles, en plus des masques et des chapeaux de chirurgie.
Les masques possèdent trois épaisseurs. Un filtre, qui peut être remplacé par un filtre au charbon, est placé au centre de l’accessoire, qui se vend entre 14$ et 28$.
Le 20 mars dernier, cette entreprise axée sur le « zéro déchet » a décidé de se lancer dans la production et la vente en ligne de masques réutilisables, dont la conception est basée sur un tutoriel de fabrication élaboré par le CHU de Grenoble-Alples. Chaque masque possède une couche extérieure est faite de PUL, un tissu imperméable, celle du centre, un feutre synthétique et celle à l'intérieur, une flanelle de coton pour plus de confort. Le tout totalement fait à la main, à Montréal.
On vend les masques par paire, afin de permettre et d’encourager une rotation.
On déconseille de porter les masques pour une longue période.
À noter: pour chaque masque vendu, 2$ seront remis à l’organisme Moisson Montréal.
Le nom de cette entreprise évoque immanquablement la magie et les couleurs pastel. En cette période de pandémie, on en a bien besoin! La Licornerie, basée à Montréal, s’est elle aussi tournée vers la production de masques et a livré ses premiers exemplaires le 9 avril dernier.
D’après son président, David Chevrier, quelques centaines de masques ont été commandés, entre autres pour des employés de centres de soins de longue durée (CHSLD). Sept modèles sont disponibles, et sont disponibles en tailles adultes et enfants.
Les masques sont faits de deux couches de coton. La Licornerie vend aussi des bandeaux avec boutons et des bandanas. Les prix de ces accessoires faits à la main varient entre 10$ et 15$.
Bigarade est une entreprise montréalaise de literie qui s'est tournée pour le moment vers la production de masques. Sa propriétaire, Geneviève Lorange, explique qu'elle a décidé de concevoir un masque pour sa belle-soeur, qui est travailleuse sociale. « Par la suite, un fournisseur m'a contacté pour une production massive. On dort très peu » a-t-elle confié lors d’une entrepreneure accordée à LCN.
Les masques sont faits de filtres en polypropylène et « avec amour »! On doit les laver après chaque utilisation et ils sont conçus pour résister à 150 lavages. Un duo de masques se vend 29$ et on peut acheter des boites de 100 unités.
PLUS MASK PLUS est un collectif de trois créateurs montréalais qui sont issus des milieux du cinéma, du théâtre et de la mode et qui ont décidé d'unir leurs dans le développement de masques, qui sont conçus de deux couches de polyester avec une pochette pour insérer un filtre rechargeable.
Selon l’entreprise, les masques de coton sont trop poreux et des tissus de polyester spécifiques aux mailles suffisamment serrées pour ne pas laisser passer les virus sont nécessaires.
Les créations sont vendues entre 21$ et 23$.
Pour chaque masque vendu, 1$ est remis aux Banques alimentaires du Québec.
7. Rien ne se perd, tout se crée
Cet atelier situé à Saint-Sévère, en Mauricie, offre non des masques, mais également des bandeaux sur lesquels apposer les élastiques du masque et du coup éviter la pression sur les oreilles.
Cinq couturières travaillent à temps plein à cette nouvelle production, depuis le 6 avril
Les masques en question sont constitués de retailles de tissus neufs de coton ou de polycoton. Ils sont munis d’une ouverture pour pouvoir y insérer un filtre. On propose des modèles tant pour les enfants que pour les adultes, et ils sont vendus entre 16 $ et 19 $. Pour chaque item vendu, 1$ est remis au Club des petits déjeuners.
Cette boutique de tuques et foulards a été fondée en 2017 au Saguenay par Christine Gagnon, qui décrit ces dernières semaines comme étant «complètement folles».
En quelques jours, l'entreprise est passée de 15 à plus d'une quarantaine de collaborateurs, car elle a reçu des commandes d'établissements de santé pour des milliers de masques et des centaines de jaquettes.
Les masques sont imperméables, anti-moisissures, antibactériens et lavables et ils sont vendus au prix de 15$ l'unité.