9 lois entourant les prénoms dans certains pays
Chaque pays à sa vision de ce qu’est un prénom acceptable pour un poupon.
Trucs et Bricolages
Dans plusieurs pays, l’état civil ne permet pas aux parents de donner tel ou tel prénom à leur bébé. Au Québec, on se souvient encore du fameux Spatule qui avait été interdit.
C’est sûrement une bonne chose que la législation intervienne parfois, pour éviter qu’un enfant grandisse traumatisé par son prénom. Mais certaines règles sont très pointues.
Voici des règles que les gens doivent suivre dans 9 pays du globe.
1. En Allemagne, pas de prénom mixte
Dans ce pays, l’État civil peut refuser qu’un prénom soit donné à un bébé s’il ne respecte pas les conditions suivantes:
- Le prénom doit être genré (« Matti » par exemple a été refusé car ne donnant pas d’indice sur le sexe de l’enfant).
- Il ne doit pas nuire à l’enfant
- Il ne doit pas être un nom famille traditionnel.
2. En Arabie Saoudite, les prénoms liés à la royauté son prohibés
Dans ce pays, on s’abstient de nommer son fils Amir (prince), Soumouw (excellence) ou Malika (reine).
3. En Chine, le prénom doit être lisible par un ordinateur
Il ne faut pas opter pour le chinois traditionnel, donc. On se tourne vers le chinois simplifié et on utilise des symboles qu’une machine pourra aisément lire. Ceci pour faciliter le travail des scanners pour lire les cartes d’identité, par exemple. En 2000, le gouvernement a même demandé aux gens de changer leurs prénoms pour simplifier tout ça.
4. Au Danemark, une banque de prénoms limitée
Adieu la créativité pour les parents Danois. Dans ce pays, ils doivent choisir dans une banque de 7 000 prénoms. Assez restrictif merci!
5. En France, avant 1993, l’inspiration était légiféré
Cela ne fait pas si longtemps que les parents français ont plus de liberté pour baptiser leurs petits. Avant 1993, la législation était beaucoup plus sévère. Le 9 janvier 1993, une nouvelle loi a donné plus de latitude aux parents, qui peuvent smaintenant choisir le prénom de leur enfant à condition de ne pas nuire à son intérêt. Mais avant cette date, les parents ne pouvaient que s'inspirerdes prénoms du calendrier ou de la mythologie!
6. En Islande, seulement l'alphabet islandais
Dans ce pays, on n’autorise que les prénoms pouvant s'épeler dans alphabet islandais. Cet alphabet ne comprend pas de « C ». Donc on oublie Camille ou Charles.
La loi en question existe parce que les enfants islandais ont pour nom de famille le prénom de leurs parents auquel on colle les termes « fils » ou « fille ». Ici aussi, il y a une banque de prénoms. Et elle ne compte que 3 565 choix!
7. En Nouvelle-Zélande, pas plus de 100 caractères
Ce n’est pas la loi qui surprend. C’est qu’une telle loi doive exister! Pour vous donner une idée de sont 100 caractères:
alexandretyigoelrmdpfnchsizerkfodsapzeortifdnazyuiolvdmoperuydfcvbsertyolgfdacvnfgtplvouisbnuidfe.
8 Toujours en Nouvelle-Zélande, pas de chiffre
Ce pays a dû penser aux prénoms trop long, mais aussi aux courts et aux numériques. Ainsi, pas de bébé qui se nomment 2 ou 123 là-bas!
9. En Norvège, pas de nom de famille traditionnel comme prénom
Si des parents veulent donner un nom de famille comme prénom à leur bébé, ce nom doit être porté par moins de 200 personnes. ET ils devront demander à chacune de ces personnes l’autorisation de baptiser ainsi leur petit trésor. Du boulot!