Bientôt dans les rues de Toulouse: des urinoirs écologiques et fleuris

À Toulouse, la « Ville rose », la bière coule à flots la fin de semaine et certaines rues se transforment en pissotières à ciel ouvert. Des odeurs nauséabondes émanent donc des lieux…

Afin de dissuader les fêtards de faire pipi contre les murs de briques de la ville, la mairie a commencé à installer en octobre des dispositifs anti urine dans les recoins souvent utilisés et donc souillés. Il s’agit de 34 tôles de fer, qui renvoient l’urine sur les pieds des contrevenants. Le principe de l’arroseur arrosé!

Pour Emilion Esnault, vice-président de Toulouse Métropole responsable de la Propreté, « Cela a un effet dissuasif et permet de disperser là où le problème se concentre. »

Cependant, ce système ne fait que repousser plus loin les hommes peu respectueux de la propreté des endroits publics. Cela ne règle pas le problème. C’est pourquoi la mairie a décidé d’expérimenter un dispositif similaire à celui déjà testé depuis deux ans à Nantes et l’été dernier à Paris, un genre de toilettes sèches hermétiques où l’urine est stockée dans de la paille.

Ce système est plus joli  que de simples pissotières, moins cher que des sanisettes (ces toilettes fermées sur les trottoirs et qui coûtent des milliers d’euros) et moins encombrant.

Toulouse aura donc des urinoirs publics surplombés de bacs à fleurs, garantis sans odeur, d’ici à la fin de l’année. Le tout uniquement destiné aux hommes, vu la configuration des dits bacs.

« Notre objectif est d’améliorer la propreté et le cadre de vie des Toulousains. Le dispositif a une double fonction, car il permet en plus de végétaliser la ville. Il s’agit d’une expérimentation, d’une solution supplémentaire là où l’on ne peut pas mettre de sanisette », a indiqué Emilion Esnault.

L'urinoir écologique a été inventé par des Nantais et a fait ses preuves. Lors de la première année de sa mise en place, 10.000 litres d’urine y ont été collectés et transformés en engrais. Toulouse désire installer un dispositif similaire que s’oriente la ville de Toulouse.

D’ici là, ceux qui seront pris en flagrant délit de pipi dans la rue pourraient écoper d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros.

Il est tout de même fascinant de voir combien la gent masculine peut se croire en droit d’uriner un peu partout. Pourquoi ne doit-on pas chercher des systèmes pour les femmes? La solution ne pourrait-elle pas être de laisser les gens aller aux toilettes dans les commerces plus facilement en Europe? Ou de mieux sensibiliser les hommes en devenir au civisme de base?

Aimeriez-vous que de tels systèmes soient mis en place dans votre localité?

À Hambourg, le système anti-pipi choisi a plutôt été dela peinture sur les mur... qui renvoie elle aussi l'urine à l'envoyeur... On en parle dans la vidéo qui suit: