L’enfant qui nous énerve le plus est celui qui nous ressemble le plus
C’est ce qu’un psy affirme. Êtes-vous d’accord?
Trucs et Bricolages
Dans toutes bonnes familles, il y a des disputes. C’est tout à fait normal. La cohabitation peut provoquer certains divergences d’opinion et certains comportements peuvent irriter les autres. On remarque toutefois qu’il arrive souvent qu’un parent se dispute plus souvent avec l’un de ses enfants.
Et selon une étude titrée « Ce qui te dérange chez l’autre est en rapport avec toi », les parents qui n’acceptent pas les attitudes de leurs enfants ou essaient de les corriger le font car ce sont leurs propres comportements qu’ils se refléter par leur progéniture.
Selon cette recherche, les parents ont parfois une relation plus compliquée avec un enfant de la famille… et c’est l’enfant qui leur ressemble le plus!
La projection
En psychologie, la projection est un mécanisme de défense que l’humain adopte, en attribuant à une autre personne ses propres pensées et attitudes (qui lui déplaisent).
Car, accepter ce qu’on ne supporte pas en soi-même nous sort de notre zone de confort, ce qui nous stresse.
Or, ne pas assumer les aspects négatifs en soi nous empêche d’aller de l’avant et de surmonter ce qui nous cause de l’inconfort. Pour certaines personnes, il est plus aisé de déplacer les sentiments vers un élément extérieur (l’autre) et d’éprouver de la colère contre celui-ci au lieu d’affronter la réalité.
Les enfants nous imitent
D’après la psychologue Marta Segrelles, plusieurs des attitudes que les gens adoptent sont un héritage parental.
Très jeunes, les enfants observent les glissements de leurs parents dans différentes situations. Cela est plus apparent lors de l’adolescence, quand les enfants construisent leur personnalité et adoptent le comportement de leurs parents, tant dans la façon dont ils parlent ou dans leur manière d’agir.
L’humeur du parent peut même influencer le développement émotionnel de leurs enfants.
Tout au long de sa vie, on se tourne vers le passé et on n’est pas toujours satisfaits de certaines des décisions qu’on a prises, ou de la façon dont on a réagit à une situation difficile. Et on aimerait pouvoir changer ça. C’est la raison pour laquelle lorsqu’on devient parent et qu’on voit notre enfant faire les mêmes erreurs que nous, on veut le corriger afin de lui éviter des contrariétés comme on en a vécues.
Comment régler ce problème
Selon la psychologue, les parents doivent d’abord identifier leurs propres conflits et les résoudre.
Toutefois, elle dit aussi que même si on parvient à laisser le passé derrière soi et à évoluer, on doit accepter que nos enfants ne nous appartiennent pas. Les enfants doivent prendre leurs décisions et commettre leurs propres erreurs pour apprendre.
Quelques conseils:
•Avant de reprocher quelque chose à l’enfant, il faut essayer d’analyser le problème de façon objective et se mettre à la place de l’autre avant de porter un jugement.
- On doit faire attention à la manière dont on parle à son enfant; le ton de ta voix et le choix des mots sont importants.
- Si l’enfant ne suit pas nos conseils, qu’il grimace ou évite notre regard, on doit se souvenir qu’on répondrait probablement de la même façon. On tente de rester calme!
- Si un dispute survient et qu’on échange des mots qui peuvent être blessant pour l’autre, on prend une pause et on reprend la discussion plus tard.
- Il est primordial de contrôler nos émotions. Plus on est calme, plus on transmet du calme à l’autre personne. Et si on s’énerve, l’enfant s’énervera.
- Il est important de passer du temps de qualité avec son enfant, pour créer un lien sain, avec de bons souvenirs.
Comment apprendre à accepter ce qui nous tourmente
- S’accepter toi-même et comprendre qu’il y a des choses qu’on ne peut pas changer. Ce qu’on ne peut pas améliorer doit demeurer dans le passé. Il faut se concentrer sur e futur, sur nos opportunités d’évoluer.
- Il ne faut pas passer son temps à juger les autres. Il est important d’accepter que tous le monde n’est pas pareil et apprendre à accepter la différence.
- l importe d’identifier ce qui nous énerve chez l’autre et pourquoi on le projette.
- Il ne faut pas supposer ou présumer. Quand on n’est pas certain de quelque chose, il vaut mieux demander.
- Il est bon de consacrer quelques minutes par jour à la méditation. Cela aide à différencier les aspects de soi qu’on apprécie et ce qu’on veut améliorer.
- La clef: être soi-même et ne pas chercher à cacher nos qualités et défauts à autrui.
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