Même si l'argent peut rendre le malheur plus confortable, il n'y a pas que ça dans la vie...
Une étude qui a été publiée dans le Harvard Business Review il y a quelques temps confirme que les gens les plus heureux sont ceux qui ont moins d’argent, mais qui ont aussi plus de temps.
On a beau dire que l'argent ne fait pas le bonheur, la plupart des gens sont à la recherche d'augmentations de salaire, quitte à négliger leurs loisirs.
D'après la psychologue et auteure spécialiste du bonheur Lucie Mandeville, «Les gens sont tellement préoccupés par leur travail rémunérateur qu’ils ont de plus en plus de soucis liés à l’argent. Il faut repenser notre rapport à l’argent, car cette course généralisée affecte notre santé mentale.»
Le rapport des humains avec l’argent et le temps est en mutation. Les choses changent. Pour de plus en plus de monde, le temps devient prioritaire et on est maintenant plus disposés à «acheter du temps».
La Harvard Business School a réalisé une étude auprès de 100 000 adultes sur le marché du travail et a découvert que les personnes qui s’offrent du «temps riche», (ce qui veut dire enrichissant sur le plan personnel), affirment bénéficier d’une meilleure qualité de vie.
Adobe
Mais comment trouve-t-on du temps?
Par exemple, en refusant un contrat ou en choisissant d’habiter une maison moins jolie, mais plus près du travail. Nos choix qui nous permettent de nous consacrer à notre bien-être éloignent l’anxiété et la dépression et cela nous rapprochera du bonheur.
Madame Mandeville croit qu’«Il faut repenser notre rapport à l’argent, car cette course généralisée [vers un travail plus rémunérateur et l’idée d’en faire toujours plus] affecte notre santé mentale.»
Selon elle, changer l’équation n’est pas facile. «Nous avons une forme d’ambition culturelle bien installée dont il est difficile de se départir», explique-t-elle. Les Nord-Américains ont intégré l’idée d’une profession payante et prestigieuse, assortie d’un statut social élevé qu’ils aiment afficher. Il faut se reprogrammer pour développer notre capacité à savourer la vie».
Adobe
C’est un concept que la génération Y, pourtant souvent critiquée, comprend bien. Pour eux, la qualité de vie est primordiale. Contrairement aux générations précédentes, ils choisissent de ne pas attendre pour profiter de la vie… ce qui hérisse parfois certains employeurs!
Que pensez-vous de ce constat? Tendez-vous pour votre part à plus d’argent, ou plus d’argent? Peut-être un équilibre entre les deux?
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.