Malgré les croyances, les femmes sont plus nombreuses à mettre fin à une relation pour la raison suivante...
Un mythe qui tombe?
Trucs et Bricolages
Depuis des lustres, on se dit que plusieurs hommes demandent le divorce quand ils ne sont pas satisfaits au lait. Eh bien, la science détruit un autre mythe!
Dans les faits, ces dames seraient plus nombreuses à rompre en cas de désaccords sexuels…
Une récente étude publiée dans le Journal of Sex Research a révélé un facteur qui pousse des femmes de mettre fin à une relation amoureuse et cela en a étonné plusieurs.
Il s’avère que les désaccords sexuels sont un motif de rupture plus féminin que masculin.
« Sur la base des idéologies de genre traditionnelles, nous nous attendrions à ce que les désaccords sexuels soient plus fortement associés à l’instabilité relationnelle chez les hommes que chez les femmes« , a expliqué Dominika Perdoch Sladká, chercheuse au département de sociologie de l’Université Masaryk (Prague) et co-auteur de l’étude.
Mais dans les faits, ce type de désaccords sexuels joue un rôle plus déterminant chez madame que chez monsieur quand arrive la possibilité de se séparer.
Le sexe est donc un facteur de séparation pour les femmes
Pour en venir à ce constat, les chercheurs ont analysé presque 20 000 participants en couple et âgés de 18 à 79 ans. Ces personnes provenaient d’Autriche, de Bulgarie, de Géorgie, d’Allemagne, de France, de Lituanie et de Russie.
Pour cette mesure clé de l’étude, la propension à la séparation, on a demandé aux participants s’ils avaient envisagé de rompre pendant la dernière année.
On a mesuré également la fréquence des désaccords sexuels avec une question portant sur la fréquence à laquelle les conjoints s’étaient disputés au sujet du sexe pendant les douze derniers mois.
Les scientifiques ont alors constaté que les personnes étant confrontées fréquemment à ces désaccords étaient nettement plus enclins à penser à la séparation.
Les femmes seraient 13 % plus susceptibles d’envisager la séparation dans cette situation. Chez les hommes, c’est seulement 5%.
L’équipe de cette étude admet toutefois que « certains concepts tels que la propension à la séparation et les désaccords sexuels sont difficiles à saisir pleinement avec un seul questionnaire. De plus, les résultats de l’étude sont basés sur des données autodéclarées, qui peuvent ne pas toujours saisir tout le spectre de la dynamique d’une relation.«
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