Trucs et Bricolages
Montréal veut empêcher les commerces de jeter leurs invendus aux poubelles
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Montréal veut empêcher les commerces de jeter leurs invendus aux poubelles

Aimeriez-vous que d’autres municipalités fassent la même chose?

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Fréquemment, on entend parler de commerces qui jettent leurs invendus aux poubelles, dans la ruelle. Aliments, vêtements préalablement déchirés, etc. C’est un gaspillage énorme!

La Ville de Montréal a l’intention de mettre un frein à cette pratique en interdisant aux supermarchés et à d’autres commerces de jeter des aliments comestibles et des vêtements encore utiles dans le cadre de son plan pour réduire le gaspillage.

Montréal veut réduire la quantité de déchets à la source et donc, de ceux qui finissent au dépotoir.

En conférence de presse l’automne dernier, la conseillère municipale Laurence Lavigne Lalonde a parlé d’une « aberration» au sujet du fat que des aliments comestibles se retrouvent aux poubelles quand des enfants et d’autres personnes ont faim.

Mme Lavigne Lalonde est responsable de la transition écologique et de la résilience au comité exécutif. Elle a indiqué que la Ville de Montréal veut collaborer avec les producteurs et les chaînes d’épiceries afin que les aliments soient donnés ou, au minimum, compostés.

Une consultation publique aura lieu au sujet du « Plan directeur de gestion des matières résiduelles », mais la Ville s’est donné l’objectif de détourner 70% des déchets résiduels des sites d’enfouissement d’ici 2025 et 85%, d’ici 2030.


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La Ville veut ainsi tendre vers le zéro déchet sur cette même période. Selon Mme Lavigne Lalonde, ce sont des «cibles ambitieuses» de réduction des gaz à effet de serre et de gestion des matières résiduelles.

Une étude menée sur le gaspillage alimentaire ayant été commandée plus tôt cette année par l’organisation Second Harvest,  à Toronto, 1/3 des déchets alimentaires canadiens pourraient être récupérés.

La Ville travaillera aussi à interdire aux entreprises de confection de vêtements et de textiles de jeter leurs invendus et les encouragera à les donner à des organismes communautaires ou encore, à les introduire dans l’économie circulaire afin qu’ils puissent être réutilisés.

Jean-François Parenteau, responsable de l’environnement et des services aux citoyens au comité exécutif, pense qu’il est «odieux» que des conteneurs à déchets de grandes chaînes soient remplis de vêtements tailladés. «On peut faire mieux, surtout sur l’aspect environnemental», a-t-il affirmé.

Il a ajouté que la Ville espérait de plus encourager le gouvernement du Québec à permettre l’utilisation de textiles usagés pour le rembourrage. Car pour le moment, le  Québec est la seule province qui continue à interdire cette pratique.

Que pensez-vous de cette initiative de la métropole du Québec? Aimeriez-vous que d’autres municipalités lui emboitent le pas?

Source: L'Actualité