Oui, certaines personnes peuvent prévoir l’arrivée de la pluie
La science confirme ce que votre grand-père a toujours dit!
Trucs et Bricolages
Tout le monde a un oncle ouin grand-père qui affirme être en mesure de prévoir l’arrivée prochaine d’une averse. On se dit que cela fait partie du folklore, mais, si ce n’était pas le cas? La science s’est penchée sur cette question.
On retrouve des preuves qui appuient l’idée qu’il est possible pour certaines personnes de sentir venir la pluie. Plusieurs futurs participent à ce phénomène.
Premièrement, il y a l’ozone. L’ozone est un composé chimique qui a un parfum doux. Il est composé de trois atomes d'oxygène et se présente naturellement sous forme de gaz.
L’ozone peut être généré par des charges électriques, comme celles déclenchées par la foudre. Ces dites charges séparent l'azote des molécules d'oxygène dans l'atmosphère, ce qui mène à la formation d'oxyde nitrique. Ensuite, surviennent des réactions avec d'autres substances chimiques atmosphériques et certaines de ces molécules se transforment en ozone.
Quand un orage arrive, les courants descendants transportent l'ozone jusqu'au niveau du sol et c’est alors qu’un humain peut sentir son odeur caractéristique, qui annonce une forte pluie.
Ensuite, il y a le pétrichor, fait référence au parfum dégagé par la terre après une grosse averse, surtout après une sécheresse prolongée. Des bactéries communes du sol appelées streptomyces produisent un composé nommé géosmine, qui joue un rôle essentiel dans la production de l'odeur du pétrichor. La géosmine sert à inciter les insectes et les animaux à se couvrir de leurs spores et à les disperser sur de plus grandes distances.
Quand la pluie tombe, les gouttes d’eau entrent en contact avec la terre et créent de minuscules poches d'air dans les pores du sol. Ces poches éclatent et se transforment en aérosols. Lors de ce processus, la géosmine et d'autres substances présentes sur le sol sont transportées par l'air et parcourent des distances impressionnantes avant même les nuages de pluie eux-mêmes.
C’est donc plausible que ces particules d'aérosol soient ce que les humains qui anticipent la pluie perçoivent.
On s’éloigne ici des affirmations des gens qui disent sentir venir l’averse par leurs genoux! C’est plutôt le nez, la clef ici!
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