Trucs et Bricolages

Selon la science l'accouchement peut changer aussi le corps et le cerveau du nouveau papa!

À faire lire aux jeunes pères de votre entourage!

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On connait les effets d’une grossesse et d’un accouchement sur la femme. Sautes d'humeur et hormonales, stress et un bon nombre de changements corporels inattendus. On pourrait avoir tendance à penser que les pères eux, ne sont pas affectés, puisqu’ils ne portent pas le bébé et ne lui donnent pas la vie.

Cependant, des études récentes ont démontré que les hommes subissent eux aussi des changements hormonaux, neurologiques et comportementaux quand ils accueillent leurs enfants nouveau-nés.

Voici ce que la science dit à ce sujet:

Le niveau de testostérone semble baisser

La testostérone est une hormone «masculine», qui est chargée de développer les fonctions de reproduction de l'homme et de le motiver à trouver une partenaire. 

Certaines études ont montré que les hommes ayant des niveaux plus élevés de testostérone seraient probablement plus attrayants pour les femmes. 

Toutefois, il semble que le taux de testostérone chez les nouveaux pères peut baisser de 34%. Selon les scientifiques, cela peut s'expliquer par le fait que les hommes qui viennent d'accueillir leurs enfants se concentrent davantage sur leur famille et s'opposent au désir de chercher un autre partenaire. 

De plus, plus le niveau de testostérone chez le nouveau père est bas, plus ce dernier s’occupe volontiers de l’enfant et s’acquitte des tâches ménagères relatives au bébé.


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Les niveaux d'ocytocine peuvent augmenter

Les chercheurs ont étudié le lien entre l’implication d’un nouveau père dans les activités d’éducation de ses enfants son taux d’hormones. Ils en sont arrivés à une conclusion intéressante. Les pères jouant activement avec leurs enfants avaient des niveaux plus élevés d'ocytocine dans le sang que les papas moins impliqués. L'ocytocine l’hormone responsable de la relaxation, de l'amour, des sentiments positifs et du lien fort qui unit les gens. Elle augmente naturellement chez les nouvelles mamans pendant et après l’accouchement. Et, comme on le voit, elle peut aussi augmenter chez la gent masculine.


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Le cerveau est aussi également susceptible de changer

On a étudié par IRM 16 futurs pères et on a découvert une chose intéressante: le cerveau de ces hommes a montré les mêmes changements que celui des nouvelles mamans. Les zones du cerveau liées à l'attachement, à l'empathie et à la capacité de communiquer avec un enfant présentaient plus de matière grise et blanche entre 12 et 16 semaines de grossesse qu'au début. 

Les scientifiques croient que ces changements cérébraux structurels démontrent la manière dont les futurs pères développent leurs compétences parentales tout au long de la grossesse de leur partenaire. 

Les médecins sont persuadés qu’ainsi, le cerveau du père s’efforce de nouer des liens avec l’enfant, même si ce dernier ne porte pas de bébé et n’accouche pas.

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Les hommes peuvent faire une dépression post-partum

La dépression post-partum est un trouble de l'humeur causé par la grossesse et l'accouchement. Elle inclut généralement la tristesse, le désespoir, l'anxiété et l'irritabilité. Des chercheurs pensent cette affection n’est pas réservée aux mères. 

Des études démontrent en effet qu'environ 10% des hommes souffrent également de dépression post-partum. Cela peut être dû à la baisse de testostérone chez les nouveaux pères, comme mentionné ci-haut. 

« Une faible teneur en testostérone peut contribuer à la léthargie et au désintérêt pour les activités normalement agréables qui caractérisent la dépression », a écrit Darby Saxbe, professeur assistant de psychologie à l'Université de Californie du Sud.



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Fait intéressant, les femmes dont les partenaires ont un taux de testostérone plus faible après l’accouchement présentent moins de symptômes de dépression post-partum. Pourquoi? Il s'avère que les partenaires dont le taux de testostérone est faible semblent être davantage impliqués dans la relation et montrent davantage de soutien émotionnel à leurs partenaires féminines, ce qui réduit leurs risques de dépression.


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Source: Bright Side