12 mots et expressions qui se sont ajoutés à notre vocabulaire en 2020

À chaque début d’année, on a le réflexe de regarder en arrière, pour analyser l’année maintenant disparue. 2020 ne fait pas exception et de nombreux palmarès et résumés ont parsemé Internet.

Le site Narcity a eu la bonne idée de regrouper 12 mots et expressions qui sont apparus dans notre vocabulaire collectif, en cette année tellement invraisemblable qu’il a fallu inventer de nouveau termes ou du moins, se mettre à utiliser des mots auparavant pas si populaires…

Levez la main si vous n’avez pas utilisé, ou au moins entendu, ce qui suit!

1.  Ça va bien aller

Après avoir apprivoisé le mot coronavirus, on a voulu s’encourager et une multitude d’arcs-en-ciel accompagnées de « Ça va bien aller » ont coloré le début de notre pandémie au Québec.

Même si on a fini par avoir la nausée à force de lire et entendre cette phrase, elle est partie de bonnes intentions. Même quand elle a été inscrite avec certaines « fôtes » d’orthographe (« Sa vas bien allé »)!

On prédit que l'expression sera moins utilisée en 2021...

2. COVID-19

Après avoir parlé du « virus chinois » et du « nouveau coronavirus », on a décidé de parler de COVID-19. Au début, on en parlait au masculin (comme ailleurs dans la francophonie », mais on a ensuite décrété que la maladie à coronavirus était féminine.

COVID-19 a été accompagnée à toutes les sauces dans nos bouches… Mais on ne peut pas les retranscrire ici sans manquer de politesse…

3. As-tu ton masque?

Il semble bien loin, le temps où on pouvait entrer à la course dans un dépanneur ou une pharmacie! Maintenant, un employé nous demande si on a notre masque et parfois, on doit rebrousser chemin car on a oublié l’accessoire indispensable et obligatoire dans la voiture.

Les parents et conjoints se lancent souvent un « As-tu ton masque? » avant les courses ou le départ à l’école.

Même le groupe  Bleu Jeans Bleu en a fait une chanson!

4. Présentiel

C’est un mot qu’on n’utilisait jamais auparavant!

« Le cours sera virtuel ou en présentiel? »

Plus que jamais, on a nagé entre le « réel » et le virtuel. Et c’est pas fini…

5. 2 mètres, c’est égal à 6 pieds

Comme Québécois, nous naviguons sans cesse entre les systèmes de mesures, vu notre héritage des Français et des Anglais…

En 2020, les plus vieux d’entre nous auront appris à calculer mieux les distances en mètres. Et la jeune génération a appris à convertir en pieds…

6. Zoom et Team

Ce ne sont pas les seules  plateformes de visioconférence, mais elles ont gagné en popularité avec l’arrivée du télétravail, de l’enseignement à distance et autres réunions virtuelles. 

« On zoom? » ou « Veux-tu qu’on teams? »… On ne se disait pas ça avant…

7. On ne t’entend pas!/On ne te voit pas!

Le confinement a fait en sorte que les gens de tous âges ont dû développer des compétences technologiques… avec plus ou moins de succès.

Les Zomme et compagnie nous ont donné droit à une multitude de « Ouvre ton micro », « Es-tu là? ». etc.

Sans oublier les vues imprenables sur les plafonds et les doubles mentons…

8. Confiner/Déconfiner

Ce sont les deux nouveaux verbes qui ont pris beaucoup de place toutes les conversations depuis mars dernier. On n’en peut plus!

9. Covidiot

On a inventé un nouveau mot pas très gentil en 2020. Il dérive évidemment de COVID. Ce terme péjoratif désigne un petite partie de la population qui fait fi des règles instaurées par la Santé publique et le gouvernement. Un mot qui peut faire mal…

10. Épidémiologie

Nos politiciens ont encore bien du mal à prononcer ce mot. Il faut avouer qu’il est facile de s’emmêler les pinceaux en répétant « épidémiologie » ou « épidémiologique »!

Ce mot s’est donc transformé souvent en « épimiologie », « épidimiliologie » ou « épidémielogie »!

11. Anges gardiens

2020 aura contribué à enfin mettre en lumière le déroulement et l’apport inestimable des travailleurs de la santé. Nos politiciens ont utilisé super souvent le terme «anges gardiens » pour parler de ces gens.

Et c’est une image fort bien choisie!

12. Aplatir la courbe

Le docteur Aruda sera associé à cette expression pendant longtemps! Ce monsieur nous a mimé cet « aplattisage » de courbe à maintes reprises.

Et toute la province tente encore d’atteindre ce but.